» Sans parler de la propagande, parfaitement d’à-propos ou des objets technologiques et leur lot de gros boutons clignotants et de moniteurs monochromes délicieusement obsolètes. »
Gaïa
Au temps de la genèse, elle est née avec Ouranos du Chaos, avec qui elle eut beaucoup d’enfants tels que des monstres, des Cyclopes, des Hécatonchires et les Titans. Un jour, Ouranos enferma les monstres qu’ils avaient engendrés au Tartare. Voulant se venger de son mari, Gaïa demanda de l’aide à ces enfants, mais seul Cronos répondit à l’appel. Cronos tua son père et l’envoya au Tartare. Avant d’être emprisonné, il prédit qu’un de ses enfants le détrônera.
Après un long règne des Titans sur le monde, une nouvelle génération voit le jour et renverse les Titans, il s’agit de leurs enfants, les Olympiens. Gaïa fut furieuse que les dieux s’emparent du pouvoir. Elle prit alors un nouveau mari, Tartare, et elle donna naissance à une race de géants, mais les dieux réussirent de nouveau à les renverser. Était-ce cette Gaïa-là qui nous intéressait ? Non du tout …
Un autre regard sur Gaïa
Gaïa, la fameuse déesse de la mythologie grecque, est de retour. Depuis quelques décennies, il n’est en effet pas rare de la voir invoquée à la fois par des mouvements « New Age », par des mouvements écologistes mais aussi par des scientifiques. Ce sont d’ailleurs ces derniers qui l’ont remise au goût du jour en donnant son nom à une hypothèse scientifique postulant que l’interaction de l’ensemble des organismes vivants maintiendrait des conditions optimales à la vie sur Terre. Grâce aux travaux de vulgarisation, cette hypothèse très controversée à son apparition a rapidement trouvé écho en Occident, en particulier au sein de certains mouvements écologistes ou spirituels. Tout en la simplifiant parfois à outrance, ces mouvements l’ont ainsi mobilisée pour inciter à plus de révérences vis-à-vis de Gaïa, souvent entendu comme un synonyme d’une Terre-Mère protectrice et nourricière. L’hypothèse apportait la preuve scientifique que les humains étaient interconnectés et dépendants des autres êtres vivants sur Terre, et que par conséquent, il fallait retrouver, respecter, voir vénérer ces liens d’interdépendances, conditions de notre propre survie en tant qu’espèce.