La Bretagne

Langonnet le 24 octobre 2022

Rouler en voiture en Bretagne demande une adaptation si on ne sait rien des petites départementales sinueuses. Comme les choses sont bien faites, venant de Grenoble, les routes que je fréquente depuis de nombreuses années sont justement du même acabit, les tracteurs en moins…

Je plains les touristes, ici ou en montagne, qui doivent se faire des peurs bleues et doivent s’adapter aux conditions routières…
On voit bien en en suivant certains que ce n’est pas gagné !

Moi, j’avoue, cela fait partie de notre changement de monde. Je roule essentiellement sur de toutes petites routes, je confirme que notre coin est parfait pour les motos, ça tourne, ça monte, ça descend, mais ça ne roule pas vite ! Ce serait vraiment dangereux, mais ça permet d’admirer le paysage. La campagne bretonne dans notre coin est superbe. Il y a beaucoup de forêts, les champs sont très souvent bordés d’arbres ou de grandes haies, c’est très vallonné, bien que le point culminant de la Bretagne soit de … 385 mètres, quand on part de l’altitude zéro, se trouver à 150 ou 200 m permet d’avoir un vrai point de vue sur les alentours. Et le coup d’oeil permet d’admirer le paysage, on voit loin !
Les « tunnels » de verdure, arbres bordant la route, avec la lumière du soleil d’automne sont une petite merveille, et un inconfort pour la conductrice ! Mais, c‘est trop beau… il y a beaucoup de fougères en bordure de route, je ne connais pas bien les arbres, mais il y a beaucoup de chênes, peupliers, hêtres, bouleaux, plein que je connais pas, mais, surtout, DES CHATAIGNIERS !

J’ai fait de la purée de châtaignes en roulant, il y en a de partout !
La voiture est contente, elle devient économe, enfin ! Conduire sur ces routes amène à voir différemment les déplacements, pas de place pour la vitesse, mais plutôt une certaine sérénité, je ne cours plus, je me déplace, fondamentalement, ça n’a rien à voir… J’ai déjà adopté un autre comportement, je fais plus attention aux limitations de vitesse, certaines fois pour le porte-monnaie, il ne faut pas se mentir, d’autres fois, et la plupart du temps, parce que je n’ai pas besoin d’aller plus vite. Et puis, on habite à la campagne et c’est le moment des récoltes, de quoi ? Je ne sais pas ! Mais ils sont là, sur la route, ils ne roulent pas vite mais prennent de la place, alors, pas question d’aller vite et de s’emplâtrer dans un tracteur ! Voilà une nouvelle donnée à absorber rapidement !

À part ces mastodontes, j’aime rouler sur ces routes de campagnes, peu de véhicules, la pensée peut divaguer à sa guise, une suspension dans le temps… et la configuration de ces routes ne permet pas de s’endormir, comme je le disais plus haut, ça tourne, ça monte et ça descend !

J’ai parfois l’impression de rouler en Chartreuse dans ses basses altitudes, la forêt y est très comparable.

Venez les essayer ! C’est les adopter…

Isabelle

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